💧 Antsirabe : ville d'eau

juillet 19, 2020
Située à 169 km de la capitale, Antsirabe est une des destinations préférées des Malgaches pendant le week-end de Pâques.
Antsirabe
Photo RingoChan
Ce chef-lieu de la région Vakinankaratra, fondée au début du 17éme siècle, est aussi appelée la ville d’eau où le « Vichy malgache » par la présence de ses sources thermales. Le nom d’Antsirabe (là où il y a beaucoup de sel) vient de la présence du sel extrait de ses sources thermales et de ses terres riches en potasse. La ville moderne se développe à la fin du 19ème siècle grâce aux Norvégiens qui y fondèrent une station thermale et une léproserie. Sous le régime colonial français, la ville devint la capitale administrative du Vankinankaratra.
Antsirabe
Photo Marc H. Le  Noir
Perchée à 1500 m d’altitude, la ville bénéficie d’un climat tempéré et est au cœur d’une région volcanique dont les terres riches sont très favorables à l’agriculture : pratiquement tout pousse ici et l’élevage s’y est aussi développé.
Antsirabe
Photo Rita Willaert
Antsirabe est également connue pour son tissu industriel (les brasseries STAR, les usines textiles comme la COTONA et AQUARELLE), ses manufactures de tabac, ses ateliers de broderies, de transformation de la corne de zébus et de lapidairerie, ses nombreuses fermes et autres.....

Le tourisme se développe également : des sites comme les lacs d’Andraikiba et Tritriva sont à visiter. La ville est dotée de plusieurs hôtels (dont le plus connu est l’hôtel des Thermes bâti en 1897) car la région est une étape incontournable de la RN7 qui relie Antananarivo à Toliara.
Antsirabe
Photo RingoChan
À Antsirabe se trouve l’Académie Militaire fondée en 1966 - c’est la seule École Militaire dans l’Océan Indien

Cet article ainsi que les photos ont été fournis par notre partenaire Carnets Madagascar.

🔆 Toamasina

juin 27, 2020
Toamasina est le principal port de Madagascar, situé à 355 km environ de la capitale, en pays Betsimisaraka. 
toamasina
Photo Loktionov 
Ses activités portuaires existaient déjà au 17ème siècle sous le nom de Port aux prunes mais c’est Radama 1er qui a activité son développement grâce à sa proximité avec Antananarivo.
toamasina
Photo D. Loktionov 
Le port en eaux profonde (qui assure les 3/4 du commerce maritime de l’île) fut construit en 1927/1929 (après le passage d’un cyclone qui ravagea la ville) par un consortium franco-allemand. Le trafic y est dense d’autant que qu’il abrite également la raffinerie de pétrole 

Le centre-ville prendra à la même époque sa physionomie actuelle : un plan en damier organisé autour des boulevards Joffre et Ratsimilaho
toamasina
Photo H. Ermis 
La ville conserve encore quelques beaux établissements coloniaux dont certains mériteraient d’être réhabilités et rénovés . De nouveaux quartiers se sont érigés avec de jolies villas et les quartiers populaires se sont bien étendus également : Toamasina est la deuxième plus grande ville de Madagascar
toamasina
Photo H. Ermis
La ville possède un joli front de mer le long duquel se sont installés des restaurants et qui sert de lieu de promenades du soir et du week-end 

Le Tourisme s’y développe : d’ici part le Canal des Pangalanes qui relie Toamasina et Farafangana, deux musées existent dans la ville (le musée betsimisaraka et le musée du port) , la proximité de l’île Ste Marie très appréciée par les touristes nationaux et internationaux, le parc Ivoloina et la ville elle-même qui est très agréable et animée.

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⛵️ Toliara tsy miroro

juin 16, 2020
Tuléar (ou Toliara en malagasy) est la plus grande ville du sud de Madagascar située à quelques 929 km d’Antananarivo, dans la région Atsimo-Andrefana.
toliara
Située au nord de la baie de St Augustin, proche du Tropique du Capricorne, la ville s’étale au sud du delta sablonneux du fleuve Fiherenana. La ville est habitée en majorité par les Vezo, Mahafaly, Antandroy, Masikoro et Bara.
toliara
C’est l’explorateur anglais Walter Hammond qui en fit la première description en 1630 et qui revint dix ans plus tard avec 140 compatriotes pour y établir un comptoir commercial mais certains ne restèrent pas longtemps à cause des attaques et des maladies. Ce fut pendant la période coloniale, sous le Général Galliéni que la ville connut un essor considérable dans sa volonté de sortir la région de son isolement. Tuléar s’étend alors selon un plan en damier avec de larges avenues intégrant quartiers administratifs et monuments publics.

ℹ️ Lire aussi Mahajanga 

Tuléar est devenue une destination touristique : ici se termine la fameuse RN7 (Route nationale 7) qui part de la capitale, traverse des villes importantes telles que Fianarantsoa et Antsirabe et qui passe par le Massif de l’Isalo.

Des musées sont également ouverts au public : le musée Cedratom (objets funéraires et artisanaux), le musée Rabesandratana (Musée de la mer possédant une belle collection de cœlacanthes et autres curiosités marines) sans oublier l’arboretum d’Antsokay où 900 espèces (90% endémiques) sont réunies sur 40 hectares de terrain. Vous y trouverez aussi 30 espèces d’oiseaux.

Autour de Tuléar, se trouvent plusieurs villages balnéaires très appréciés : Ifaty , Mangily, Anakao. Les Vezo qui constituent la majorité de la population du secteur y pratiquent la pêche avec leurs pirogues à balanciers.
toliara

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☀️ Mahajanga

juin 11, 2020
Située sur les bords du Canal de Mozambique, dans l’embouchure du fleuve Betsiboka (partie nord de la baie de Bambetoka) Mahajanga est le chef-lieu de la région Boeny , dans la province du même nom.
Mahajanga
Photo  Patrice Champigny
Cette ville très colorée et animée est très appréciée des vacanciers qui aiment se promener le soir en front de mer, sur la corniche.
Mahajanga
Photo Patrice Champigny
Le ville de Mahajanga semble avoir été fondée au 15ème ou 16ème siècle par les Antalaotra, navigateurs et pêcheurs arabes métissés de populations africaines, venus du golfe d'Oman via Zanzibar et les Comores.

Cette ancienne capitale du royaume Sakalava du Boina a connu un essor dès le 17ème siècle par l’implantation d’une communauté indienne et par le développement de son port et ses échanges maritimes.
Mahajanga
Photo Alain Chabal
C’est de Mahajanga, à la fin du 19ème siècle, que débarquèrent les corps expéditionnaire et les combattants français qui vont achever la colonisation de l’île.

La ville est habitée par une population d’origine très variée issue de différentes régions du pays mais à dominante Sakalava. 

L’histoire et l’architecture de la ville sont fortement influencées par la présence indienne, arabe et française : les mosquées, le port aux boutres, les maisons à colonnades, les maisons coloniales, les constructions de type Eiffel, etc...
Mahajanga
Photo Alain Chabal
Les attractions touristiques sont variées dans les alentours : les plages (Amborovy, Grand Pavois,...) les parcs naturels (Ankarafantsika, Reniala,...), Katsepy, la grotte d’Anjohibe, les marchés, et bien sûr le Baobab sacré, et bien d’autres...


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Cacao Haut Sambirano

juin 11, 2020
Savez vous que le Haut Sambirano est réputé pour être l'Eden du Criollo à Madagascar, une variété de Cacao qui se distingue par sa réputation de "haute qualité". L'économie de la zone repose majoritairement sur la culture du cacao avec une superficie totale cultivée approximative de 13 500 Ha soit une production moyenne annuelle en cacao marchand de l'ordre de 5 400 tonnes. La production cacaoyère du Haut Sambirano correspond à plus de 2/3 de la production nationale et la filière génère annuellement au niveau de la zone un flux économique de l'ordre de 38 milliards d'Ariary par an.

Cacao Haut Sambirano

Cependant, la majorité de la zone souffre du problème d'enclavement généré par le mauvais état des routes. Ce qui nuit considérablement au développement de l'économie, surtout pour la filière cacao, mais aussi sur certains secteurs comme la santé, l'éducation et l'accès aux services sociaux de base.

Par Brillant ANDRIANANDRASANA, Ingénieur Agronome

"Mbola tsara !" depuis Antsiranana ou Diégo Suarez

juin 02, 2020
C’est la plus grande ville du nord de l’île, située dans la très belle baie d’Antsiranana et est la capitale de la région Diana. C’est la deuxième plus grande de baie du monde après celle de Rio de Janeiro
Antsiranana
Copyright J. Mas

Le nom d’origine de la ville est "Antomboka", nom d’une rivière sur les bords duquel, l’ancien village avait été édifié (mais qui n’existe plus) et qui signifie aussi "troué", dû certainement du fait de cette baie naturelle.

ℹ️ Lire aussi : Tsingy Rouge d'Antsiranana
Antsiranana
Copyright D Loktionov
C’est une ville au riche passé notamment colonial : sa rade protégée et son port naturel en eaux profondes furent très convoités notamment en 1942 lors de la deuxième guerre mondiale.

La ville fut fondée par des colons français au 19ème siècle mais la présence humaine fut déjà décelée bien avant.

Le nom de Diégo-Suarez provient de ceux qui ont découvert l’île au 16ème siècle : les portugais Diégo Diaz et Hernan Suarez. Ce sont les Antakarana et les Sakalava qui habitent essentiellement la ville.

Après le passage des explorateurs, la baie d’Antsiranana fut occupée par une colonie de pirates français qui fondèrent la république imaginaire "Libertalia".

En 1885, un protectorat fut signé autorisant la France à occuper le territoire et en 1886, la ville prit le nom de Diégo-Suarez . En 1900, elle se développe rapidement sous la direction du général Joffre (construction d’un quartier militaire et de l’arsenal entre autres). Malgré l’indépendance en 1960, l’armée française sera présente jusqu’en 1975 (départ de la légion étrangère en 1974).
Antsiranana
Copyright S Marizy
Antsiranana est composée par la vieille ville, la nouvelle ville avec les anciens quartiers coloniaux et les nouveaux quartiers.

Sur le plan économique, certaines grandes entreprises locales sont actives : SECREN, STAR, PFOI et le port assure les échanges maritimes régionaux et accueille aussi des paquebots de croisière. Car la ville est une destination touristique : ses nombreuses baies et îles environnantes (Nosy Hara, baie des Sakalavas, etc....) font la joie des touristes sans oublier la proximité du Parc National de la Montagne d’Ambre.

La ville elle-même offre des trésors architecturaux et mérite d’être visitée.

Cet article ainsi que les photos ont été fournis par notre partenaire Carnets Madagascar.

Taniko : ein Ökohotelprojekt auf Madagaskar

mai 30, 2020
Das erst Mal wo ich in Nosy Be war habe ich mir gedacht „Mein Gott, danke, dass ich sowas in meinem Leben sehen dürfte“. Ich war so überwältigt, dass solche Anmut in meiner Heimat gibt. Seit diesem Tag habe ich den Traum gehabt, in Nosy Be zu leben. Einmal habe ich in Deutschland auf die Arbeit eine Präsentation über Nosy Be gehalten. Ich sah alle Augen im ganzen Raum leuchten. Alle haben mich gefragt, was ich noch hier in graues kaltes Deutschland mache. Ich gebe es zu, dass ich mir manchmal auch dieselbe Frage stelle. Aber ich glaube, ich musste einfach meinen Weg finden.
ein ökologisches Hotelprojekt in Madagaskar
Vor ein paar Jahren erzählte ich meine Familie und engste Freunde, dass ich ein Ökohotel auf Madagaskar errichten möchte. Sie haben nur alle Hürden gesehen: wo werden wir das Geld finden? Was ist wenn es nicht klappt und wir schaffen es nicht zurück nach Deutschland zu kommen? Aber der Traum lebte schon tief in mir und ich wollte ihn nicht aufgeben.

Also las ich viel und belegte Kurse über nachhaltigen Tourismus. Ich besuchte Foren und erfuhr, dass sich schon viele große internationale Hotelketten für Madagaskar interessieren. Die Strategie des madagassischen Tourismusministeriums ist es auch, solche große Investoren in Madagaskar zu locken. Diese Vorstellung macht mir riesige Angst, denn Massentourismus ist nicht nachhaltig. Ich möchte nicht, dass Madagaskar wie solche Länder wird, wo die Strände von Hotelketten und Touristen überrannt sind. Auf der einen Seite die 5 Sterne Hotels und auf der anderen Seite eine sehr verarmte Bevölkerung. Die Pauschalreisen, die meisten angeboten werden bringen die lokale Bevölkerung kaum Mehrwert. Dabei müssen die Touristen nicht mal raus aus ihrem Hotel kommen. Dadurch werden viele Berufe wie Reiseleiter und Reisebüro verschwinden. Die Hotelketten haben schon ihre eigenen Programme und Konzepte. Unsere Kultur, unsere Identität und unsere Sprache werden noch mehr verloren gehen. Wir brauchen keine Hotels, wo eine Übernachtung 200 € kostet und die Angestellte nur 40 € monatlich verdienen. Sie verschwinden meistens in einem anderen Ort, sobald sie unsere Ressourcen komplett ausgeschöpft haben und uns eine Wüste hinterlassen.

Madagaskar ist noch ein der sehr wenigen Orte auf die ganze Welt, wo Individualtourismus möglich ist. Es ist das Land der unberührten Natur. Ich möchte auch die Welt dieses Paradies zugänglich machen, aber ich würde die Gäste dabei begleiten, damit sie das echte Gesicht von Madagaskar entdecken: die atemberaubenden Landschaften, das authentische madagassische Lächeln und Lebensfreude, die einmalige Geschichte und Kultur, aber auch die traurige Seite der Armut und der schwere Kampf im Leben. Ich wünsche mir, dass es einen Austausch zwischen uns Madagassen und die Gäste stattfindet.

Dies ist was wir von Taniko ermöglichen möchten. Unsere Zielgruppe sind vor allem Öko-Touristen, Voluntouristen, Abenteurer und Kulturliebhaber. Die Grundidee ist es, ein Netzwerk von Arbeitsmöglichkeiten zu schaffen, wo Fairness und Nachhaltigkeit im Vordergrund stehen. Die Angestellten bekommen eine faire Bezahlung womit sie ihren Lebensunterhalt sichern können. Dadurch wird die Bevölkerung nicht mehr auf die Einnahmequellen aus der Waldrodung angewiesen. Ein großer Teil unser Gewinn werden wir in Aufforstungsprojekte in Madagaskar investieren. Mit unserer Firmenphilosophie möchten wir andere Startups inspirieren, kapitalorientierte Unternehmen zu gründen und gleichzeitig nachhaltig und fair zu handeln. Denn der Planet auf dem wir leben braucht uns nicht, aber wir brauchen unseren Planeten.

Auf diesem Weg haben wir schon mehrere Baustellen angefangen. Wenn du Interesse daran hast, mehr darüber zu erfahren und mitzuwirken, hinterlasse uns einen Kommentar. Wir werden mit dir Kontakt aufnehmen. Vielen Dank im Voraus dafür.

Viele Grüße

Tojo Ralijaona

Fianarantsoa : des chefs d’œuvres de l’architecture du 19ème siècle

mai 25, 2020

Fianarantsoa, fondée en 1831 par Ranavalona 1ère, est la capitale de la région Haute-Matsiatra au cœur du pays Betsileo.
Photo Y. Kulzski
Cette ville située à 406 km environ de la capitale de Madagascar se distingue par sa ville haute et ses charmantes ruelles pavées en pente qui permettent d’accéder à ses nombreux édifices du 19ème siècle (plus de 500) et jusqu’au sommet de la colline Ivonea. La ville a été classée par la WMF (Fonds Mondial pour les monuments) sur la liste des bâtiments et chefs d’œuvres de l’architecture les plus menacés. Les plus connus sont la cathédrale catholique d’Ambozontany (1890), le temple FJKM d’Antranobiriky (1859) , le temple FLM Trinité Masombahoaka (1885) et le Palais construit par le Gouverneur Rafaralahindraininaly.

ℹ️ Lire aussi : Morondava - Sud ouest de Madagascar

Photo Amanda C
Photo Jo_chen_w
La région de Fianarantsoa est aussi connue pour être un haut lieu de la production viticole malgache avec ses cépages importés de France et de Suisse ainsi que pour sa production de riz et de tabac.

La ville abrite également plusieurs industries dont l’usine Karenjy qui produit des véhicules 4x4 made in Madagascar.

Parler de Fianarantsoa c’est aussi évoquer l’importance de l’enseignement colle son nom le souligne : la ville compte beaucoup d’établissements scolaires publics et privés et est dotée d’une université.

Le tourisme s’y développe également avec ses atouts : la ville haute, le chemin de fer FCE qui relie Fianarantsoa à Manakara, ses vignobles et ses plantations de thé à Sahambavy.

Cet article ainsi que les photos ont été fournis par notre partenaire Carnets Madagascar.

Direction Nosy be ! 🌴

mai 24, 2020
Au large, nous avons #Nosy_komba ou île aux lémuriens , la plus grande île des archipels du coin après Nosy be bien sûr, au premier plan le bout de l’île aux parfums (Ambanoro) où la première Mosquée de Madagascar fut construite... la photo est donc prise sur la jetée du port de Nosy be.
© Copyright Anita Soayarta
Mais savez-vous ce qui est au-delà de cette route maritime? on est exactement sur « la fameuse baie d’Ampasindava ! »

On est au XV siècle, à la recherche des terres à conquérir, des merveilles à découvrir, les navigateurs arabes et indiens, à bord des « Botry ou Goélette » (que nous voyons en mouillage en face) ont dû traverser des mers en mers, ont fait face à des agitations de toutes les couleurs... cap Océan Indien

Sans doute, ils ont jeté l’ancre ici, la perle de l’Ocean (Nosy be) les a éblouis c’est sûr mais au delà de ça, une fois avoir entamé cette route maritime, ils ont constaté qu’il s’agit de traversée la plus sure de l’Ocean Indien, de Canal de Mozambique où le risque de chavirement est presque impossible car la baie d’Ampasindava est protégée des vents violents par le Massif de Tsaratanàna, le toit de Madagascar
Ils ont ainsi implanté un comptoir commercial à Ambanoro ou Marodoka actuellement (la 1ère Ville et port de Nosy be) qui signifie littéralement « là où les shops (magasins) sont en vrac » : Maro (beaucoup) + Doka (magasin).

Le Botry est devenue actuellement une tradition locale et continue d’assurer le transport de l’île aux parfums vers la Grande terre.

L’île est sous l’influence arabe et indienne... le métissage en résulte avec une forte influence de l’Islam aussi !

[Minute histoire] par Anita Soayarta

Madagascar : Tsingy Rouge d'Antsiranana

mai 19, 2020
Le Tsingy Rouge est un vaste ensemble de concrétions naturelles dues à l’érosion par la pluie de couches de terrain de natures différentes. Le site se trouve à 60 km de la ville d'Antsiranana, au Nord de Madagascar. Il faut compter un trajet d'environ une heure trente minutes à 2 heures, de préférence en véhicule tout terrain.

Tsingy Rouge

L'accès sur le site est réglementé : les visiteurs doivent payer un prix d'entrée et les services de guidage également. Une fois sur place, vous aurez l'occasion de bien observer cet écosystème de près et immortaliser le moment. Son historique sera expliquée par votre guide ainsi que des plaques présentes sur les lieux.

Tsingy Rouge

Tipps: 
- Réserver une demi-journée pour la visite. 
- Bien s'équiper contre le soleil (lunettes, chapeau...) 
- Bien choisir ses chaussures car le sol est assez sableux.
- S’approvisionner : il y a un restaurant sur place mais les choix sont limités. Ramener des snacks/ boissons avant de quitter la ville.
- Meilleurs moments pour y aller : mai à septembre

Morondava - Sud ouest de Madagascar

mai 18, 2020
La ville de Morondava est située à 660 km environ d’Antananarivo, à l’ouest de Madagascar, sur les bords du Canal du Mozambique. 

Cette capitale de la région du Menabe , dont le vieux centre-ville se situe à l’embouchure du fleuve Morondava, sur les bords canal du Mozambique et du Canal Hellot (creusé en 1930), aurait été fondé vers 1.540 par le roi Andriamandazoala.

Morondava
La Goélette 

Le Menabe deviendra la principale puissance de l’île sous le règne d’Andriandahifotsy (17ème siècle) avant les invasions Merina et la colonisation française.

La ville est peuplée essentiellement de Sakalava et de Vezo mais des communautés indopakistanaises, chinoises et européennes s’y sont également installées, certaines établies depuis l’époque coloniale.

La construction de boutres, la pêche et l’agriculture font partie des activités économiques de la région.
Morondava

Morondava
Des poissons frais pêchés le même jour 

Sur le plan touristique, Morondava est surtout connue pour son « Allée des Baobabs » et pourtant la région possède d’autres attraits qui mériteraient d’être plus connus : la Réserve forestière de Kirindy très riche en biodiversité où l’on peut voir notamment le fosa, l’île de Betania où l’on construit des boutres, ses belles plages où l’on peut voir arriver les pêcheurs, ses forêts de mangroves, etc...
Morondava
Allée des baobabs


Morondava est aussi le point de départ pour d’autres destinations touristiques comme les Tsingy de Bemaraha où pour aller vers le joli village de Belo-sur-mer (par voie maritime en saison de pluies).

La ville et ses environs sont dotés de plusieurs infrastructures hôtelières et de toutes sortes de commerces. 

Elle est accessible par la route et par voie aérienne.

Cet article ainsi que les photos ont été fournis par notre partenaire Carnets Madagascar.

Madagascar : Parc national de l'Isalo en 4 jours

mai 18, 2020
Le Parc National de l’Isalo, le plus grand parc national de Madagascar avec 81.540 ha de surface, est situé à 269 km de Fianarantsoa et à 80 km d’Ihosy, dans la Commune de Ranohira et longe la Route Nationale 7. C'est un parc particulier. La découverte du parc peut s’effectuer de quelques heures à quelques jours. Composé de plusieurs circuits, le Parc National de l’Isalo est réputé pour sa représentation écologique unique et sa très riche biodiversité. Le dernier-né de ces circuits, conçus pour les plus sportifs et adeptes de randonnées, le «Grand Nord » permet de parcourir la partie Nord méconnue et découvrir le parc national autrement.

parc national de l'Isalo Madagascar

Jour 1
Le site d’entrée se trouve à 29 km au nord de Ranohira (en voiture tout terrain, bus, moto ou quad), dans le village d’Andriamanero d’où le parking.

  1. Visite de la chute d’Antsifotse. 3 km à pied depuis le parking jusqu’à la chute en traversant la rivière de Menamaty et les rizières. Possibilité de rencontrer des espèces de reptiles et de lémuriens. Baignade.
  2. Visite de la chute d’Anjofo. A 3,5 km de l’Antsifotse. Découverte d’une végétation sempervirente et de fabuleux paysages à couper le souffle sous la couleur rouge des canyons. Possibilité de rencontrer des espèces de reptiles et de lémuriens. Plage de sable. Retour au camping 3 km à pied pour bivouac. Campement à Andriamanero.
parc national de l'Isalo Madagascar

parc national de l'Isalo Madagascar

Jour 2 
Le trajet long de 17 km permet d’effectuer le circuit Via Ferrata. Une pente verticale en zigzag avec une dénivellation de 345 m. Début 699 m et fin 1.045 m. Paysages exceptionnels. Immersion à l’intérieur du parc jusqu’à Ampandra à la découverte des forêts de Tapia, des savanes offrant un paysage unique et procurant une sensation d’être au bout du monde. Campement à Ankorobe ou l’on pourra admirer le soleil couchant.
parc national de l'Isalo Madagascar

Jour 3
Longueur du trajet : 12km afin d’explorer les imposants massifs ruiniformes, les vues plongeantes au fond des canyons et les paysages s’étendant à perte de vue. L’absence des traces d’activité humaine se fait ressentir et procure une paix inégalée et une sensation de liberté réconfortante. Passage au lit de sable d’Ampasimaiky. Visite de la Piscine Naturelle et baignade dans l’eau fraichement découlée d’une cascade. Campement à la Piscine Naturelle.

piscine naturelle parc national de l'Isalo Madagascar

Jour 4
Le trajet de ce dernier jour s’étale sur 11 km. Le circuit « Crête » permet de traverser une forêt sclérophylle, un immense jardin botanique et partir à la découverte des tombeaux sakalava. Visite de la cascade de Nymphe et de la piscine « Noire et Bleue». Bon nombre d’espèces faunistiques dont plusieurs endémiques du pays voire du parc : oiseaux, insectes, caméléons, lémurien… Déjeuner pique-nique au camping Namaza. Retour à Ranohira.

Article partagé avec l'aimable accord de l'Info Tourisme, le Magazine officiel d'informations touristiques à Madagascar

Les stratégies de reproduction des grenouilles malagasy

mai 16, 2020

Les grenouilles peuvent aussi être de bons parents

mai 16, 2020
Dans les bosquets de bambou sur la côte nord-est de Madagascar, vous pouvez observer la grenouille en bambou (Mantella laevigata), qui poursuit une stratégie de reproduction unique au monde. Les animaux sont d'excellents grimpeurs à cause de leurs doigts et de leurs tranches d'orteils. Grâce à cette capacité, ils peuvent déplacé leur stockage d'œufs. Les femelles placent leurs œufs individuellement dans des accumulations d'eau dans des grottes d'arbres ou des tubes en bambou creux (appelé techniquement phytotelmata). Les animaux sont confrontés au problème que ces phytotelmatas sont généralement très faibles en nutriments et ne contiennent presque rien de comestible pour les têtards adolescents. Afin de compenser cette carence nutritive, les femelles revisitent la mini-piscine occupée par un têtard afin d'y pondre d'autres œufs non fertilisés, qui servent de nourriture aux têtards.

Philip-Sebastian Gehring (texte originale en allemand)

Grenouille de Madagascar

Grenouille de Madagascar

Grenouille de Madagascar

Grenouille de Madagascar

10 great things about Madagascar

mai 07, 2020

Ungefährliche Schönheiten – die Schlangen Madagaskars

mai 07, 2020
Mit Ausnahme der Seeschlangen, die sporadisch in den Küstengewässern Madagaskars vorkommen, sind die madagassischen Schlangen für den Menschen ungefährlich.Da die meisten Nattern Madagaskars Reptilien- und Amphibienfresser sind, ist ihr Gift auf diese Tiergruppen spezialisiert und für den Menschen harmlos. Lediglich von einigen großwüchsigen Arten, zum Beispiel Vertretern der Gattungen Madagascarophis und Leioheterodon, sind ernstere lokale Beschwerden nach Bissen bekannt geworden. Bei den madagassischen Nattern ist der Anteil an Arten mit einer Spezialisierung auf Echsen als Beute im weltweiten Vergleich einzigartig. Von den großen Boas (Sanzinia madagascariensis und Acrantophis madagascriensis) und einer großen Natternart (Ithycyphus miniatus) wurde dokumentiert, dass sie auch Lemuren erbeuten. Generell verschmähen auch einige andere Nattern wie Vertreter der Gattungen Madagascarophis und Langaha kleine Säugetiere und Vögel als Beute nicht grundsätzlich. Die Nattern stellen die artenreichste Schlangenfamilie Madagaskars dar und umfassen derzeit 80 beschriebene Arten, die sowohl tag- als auch nachtaktiv sind.

Hier sind ein paar wunderschöne Vertreter der Nattern und Boas zu sehen.

Philip-Sebastian Gehring

Schlangen Madagaskars

Schlangen Madagaskars

Schlangen Madagaskars

Schlangen Madagaskars

Schlangen Madagaskars

Schlangen Madagaskars

Schlangen Madagaskars

Schlangen Madagaskars

Schlangen Madagaskars

Schlangen Madagaskars